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mardi 10 avril 2012

SPIRIT OF 69 FESTIVAL N°4 A BORDEAUX

bordeaux


Skinhead Times: SPIRIT OF 69 FESTIVAL N°4 A BORDEAUX: Concert pré festival à l'Heretic Club le 13 Avril avec: POUTNIK BEAT (soul, bordeaux) THE ROCKIN' PREACHERS (rocksteady, bordeaux)  SKA FE...
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Chroniques de Palestine- Popular resistance and human rights: Palestinian spring / Printemps en Palestine, March...

Chroniques de Palestine- Popular resistance and human rights: Palestinian spring / Printemps en Palestine, March...: Anne Paq/Activestills.org: Nabi Saleh, Jayyus, North West Bank, Walaja, Marsaba and Wadi Quelt. Photo 1: a Palestinian youth...
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mardi 31 janvier 2012

The commitments



the commitmentsAmateurs de Soul Music, ou plus simplement membres d'un groupe de musique, ce film est fait pour vous! Et encore, c'est réduire le nombre de spectateurs potentiels puisque "The Commitments" fait en plus dans le comique... Je rajouterai donc que les habitués de contrepèteries hillarantes seront servis...

Irlande, Dublin, fin des années 80... Le fil de l'histoire est l'interview vécue et imaginée par Jimmy, branleur de profession, chômeur de statut, et passionné de musique. C'est sur la proposition de deux musiciens rencontrés dans un mariage qu'il décide, entant que manager, de monter un groupe de Soul... De là, annonces dans les journaux, auditions, éliminations, rencontres, achat de matériel, le band se monte petit à petit... Le plus compliqué étant finalement de convertir tout ce petit monde à la Soul. Une séquence démontre très bien les trésors d'imagination employés par Jimmy pour parvenir à ses fins, laquelle est d'un risible presque ridicule, mais la phrase vaut le détour!:"Les Irlandais sont les Noirs de l'Europe, les Dublinois les Noirs de l'Irlande et les Dublinois du Nord les Noirs de Dublin... Dites le haut et fort, je suis Noir et fier de l'être! (ajoutez à ceci que le fond sonore est celui d'une vidéo de James Brown!)"... C'est l'arrivée de Joey Fagan, un trompétiste illuminé qui prétend avoir beuffé avec BB King, joué avec Sam Cooke, Otis Redding, Stevie Wonder & Co, qui met tout ce petit monde au diapason... Les visionnages de vidéos 60's, répétitions, récits d'aventures américaines continuent donc de former les Rédempteurs de la Soul... De là, les concerts s'enchaînent et le succés montre le bout de son nez, ainsi que toute sorte d'évènements prévisibles dans la vie quotidienne d'un band d'une dizaine de personnes aux égos plus ou moins affirmés...

Les interprétations des acteurs, quasiment tous amateurs, sont excellentes tant elles restituent bien la naïveté, la passion et l'envie avec lesquelles chacun s'engage dans le projet... Après tout, pour des étudiants, jeunes travailleurs ou chômeurs dans une ville en proie à la crise économique qui sévit, faire de la musique ne peut être que le parfait échappatoire. On n'a donc aucune difficultés à se fondre dans le récit, à se mettre à la place de l'un ou l'autre des protagonistes. Et puis, on a aussi quelques clins d'oeils à la culture musicale 60's, c'est évident, mais le conflit de génération qui oppose Jimmy, amateur de Soul, à son père, fan avoué d'Elvis Presley, n'est pas sans rappeler le conflit Mods /Rockers.. Mais ce n'est là qu'une anecdote tout à fait hypothétique...

Côté caméra, sans en avoir l'air, Ken Parker dresse un mini-portrait du prolétariat dublinois dans le sens où l'on ne peut échapper au fond de crise ambiante partout présente tout au long du film... Pas dénué de clichets cependant: les irlandais accessoirement fans de Soul avec qui j'ai eu l'occasion d'en parler tiennent ce film en mésestime. Mais en gros, c'est plutôt glauque, et seuls les dialogues et la musique offrent un semblant d'espoir, à la fois aux protagonistes et au spectateur. Au passage, il est intéressant de noter que Ken Parker n'a pas hésité à se faire de la pub, en insérant dans une des premières scènes la vente au marché noir d'une copie vidéo de "Mississippi Burning" (film qu'il a réalisé en 1988 et qu'il aurait fait pour faire taire les rhumeurs sur son prétendu racisme, lesquelles s'étaient répendues après la sortie de son autre opus, "Midnight Express").

Enfin, et puisque c'est un film sur une formation musicale et la Soul, il n'est pas possible de terminer cette petite chronique sans parler de la bande originale. Elle est tout simplement excellente! Les références au son du Sud US pleuvent, celles à Détroit aussi je vous rassure, mais c'est quand mêmes les premiers qui servent de répertoire aux Commitments: Mustang Sally et The Midnight Hour de Wilson Pickett (décédé récemment, fin 2005), I Can't Turn You Loose, Hard To Handle, Mr Pitiful, Try A Little Tenderness d'Otis Redding, Theme From Shaft d' Isaac Hayes, Please, Please, Please de James Brown, A Whiter Shade Of Pale de Procol Harum et j'en passe, sont autant de titres que l'on retrouve tout au long de ces 120 minutes, interprétés par les Commitments ou plus simplement en fond sonore. Le chanteur du groupe, Deco (17 ans à l'époque soit disant, j'y crois pas!), a d'ailleurs, en plus d'une tête d'enfoiré et d'un caractère innommable, une putain de voix: la seule voix blanche que je lui est trouvée comparable est celle de Joe Cocker, c'est dire... Ce qui donne donc des interprétations excellentes.

Au final donc, un film qu'on aurait tort de zapper... Deux heures de réèl divertissement, 120 minutes au bout desquelles on se dit: "déjà?"...
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vendredi 30 septembre 2011

mardi 20 septembre 2011

lundi 12 septembre 2011

une belle histoire...HARRINGTON

Voici l'histoire de notre bien aimée Harrington, telle qu'elle est raconté par  



harrington


DÉBUT DE L’ENQUÊTE


Point de départ : je suis revenu vers un des responsables de la marque « Harrington ». En réponse à mes questions, il m’a adressé un bref historique de la marque. Et surprise à nouveau : celui-ci faisait systématiquement référence à la culture anglaise ! Mais vraiment, comment pouvait-elle donc être française ? J’ai senti que cette question dérangeait, j’ai donc poursuivi mes recherches dans une autre direction…


THE ORIGINAL!

Un peu plus tard, en abordant ce sujet avec un passionné de mode anglaise, j’ai découvert l’existence d’une autre marque, bien anglaise elle, et qui revendique la paternité du « Harrington » : Baracuta ! J’ai donc poursuivi mon enquête de ce côté là. Je me suis mis en relation avec un des responsable de Baracuta qui a répondu à ma première demande de manière très claire : « Harrington in France? We are the TRUE and Original. Ask me some questions and will be delighted to tell you the real story ». Je semblais en bonne voix. Et ses réponses à ma deuxième série de questions m’ont permis de bien mieux cerner les origines du nom « Harrington ».
harrington

VOICI SON HISTOIRE

La société Baracuta existe depuis les années 30 et elle fut notamment remarquée pour la qualité de ses imperméables. Un de ses modèles, s’appelle le G9, et il s’agit d’un blouson. En quelque sorte, c’est un imperméable court : son tissu est imperméable et sa coupe courte est adaptée à la pratique du Golf (d’où le G), sport pour lequel il a été conçu.
Pourquoi l’appelle t-on « Harrington » si son nom de baptême est le G9 alors ? Et bien il s’agit d’un surnom, qui fut son apparition bien plus tard. Dans les années 60, à la télévision américaine, un feuilleton eu un énorme succès : « Peyton Place » ! Ce fut le premier a été diffusé en début de soirée (en prime time comme on dit). Il y eu 514 épisodes de 30 minutes entre 1964 et 1969. Et un des personnages, jouait par Ryan O’Neal, s’appelait « Rodney Harrington ». Et il portait une G9 !
A l’époque, Jogn Simmons, possédait un magasin réputé dans Londres qui s’appelait « The Ivy Shop ». Ce serait lui le premier qui aurait baptisé le blouson « Harrington » en référence à la série. Et comme c’est souvent le cas d’un surnom qui plait, il s’est propagé, et il est resté ! Voilà pourquoi aujourd’hui encore on surnomme ce blouson le « Harrington ». Elle est pas belle l’histoire ?

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You Know that I'm no good




Meet you downstairs in the bar and hurt,

Your rolled up sleeves in your skull t-shirt,

You say “what did you do with him today?”,

And sniffed me out like I was Tanqueray,

’Cause you're my fella, my guy,

Hand me your stella and fly,
By the time I'm out the door,
You tear men down like Roger Moore,

I cheated myself,
Like I knew I would,
I told you I was trouble,
You know that I'm no good,

Upstairs in bed, with my ex boy,
He's in a place, but I can't get joy,
Thinking on you in the final throes,
This is when my buzzer goes,
Run out to meet you, chips and pitta,
You say “when we married”,
'cause you're not bitter,
”There'll be none of him no more,”
I cried for you on the kitchen floor,

I cheated myself,
Like I knew I would,
I told you I was trouble,
You know that I'm no good,

Sweet reunion, Jamaica and Spain,
We're like how we were again,
I'm in the tub, you on the seat,
Lick your lips as I soak my feet,
Then you notice likkle carpet burn,
My stomach drops and my guts churn,
You shrug and it's the worst,
Who truly stuck the knife in first

I cheated myself,
Like I knew I would
I told you I was trouble,
You know that I'm no good,

I cheated myself,
Like I knew I would
I told you I was trouble,
Yeah, you know that I'm no good


amy winehouse


Son nom était presque celui d'un pub anglais, Winehouse, comme “maison du pinard”. Son son, lui, était résolument celui d'un pub anglais: la sono braillarde qui s'époumone à couvrir le bruit des grandes gueules du comptoir, des champions du billard, des cadors du petit commerce douteux, tombée du camion

C’est le samedi 23 juillet en milieu d'après-midiqu’elle est morte.

Back to Black, plus de rehab, de manière définitive cette fois : des années d'errance extrême, d'overdoses et de cures à répétition, d'alcoolisme et de scandales publics, de travail chaotique et de disparitions soudaines, l'impossibilité artistique d'offrir une suite à l'album qui l'avait propulsé en pleine lumière avaient malheureusement dessiné un destin sombre pour l'Anglaise de 27 ans. L'annulation récente d'une tournée de quelques dates cet été, après une prestation plus que catastrophique à Belgrade, n'avait donc été que l'ultime signe que plus rien désormais n'irait dans le bon sens pour le diamant, finalement très noir, de la soul britannique moderne.



Un refrain d'Amy Winehouse contenait à lui seul plein d'épisodes de soaps anglo-anglais, de kitchen-sink dramas, ces films noirs, coléreux et déprimés du Royaume post-guerre : diva affaissée, elle aurait par exemple pu chanter à pleine poitrine arrogante dans le pub, ce centre de vie d'Eastenders, le feuilleton immortel qui fait croire à l'éternité de ces poulbots londoniens aux rites complexes, aux accents à couper au couteau – et qui règlent au canif les histoires de filles ou de motos.


C'est là que vivait Amy Winehouse, chanteuse de pub, Castafiore du lump-prolétariat, braillant sa soul-music super méchante, son jazz rafistolé, sa pop déclassée: un genre de Piaf devenue corbeau, poil et idées noirs.
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